dimanche 1 juin 2014

Sun Koshi, premières images

Alors voilà qui change agréablement du trek : 270 km à se laisser porter sur les flots grisâtres puis marronnasses, entre des gorges étroites ou très larges, avec des campements aux petits oignons sur du sable fin...Alors voilà quelques images pour patienter jusqu'au montage du film. 46 mn de Go Pro, je craque déjà :-)

Les rafts sont mis à l'eau à Dolalghat, à deux heures de bus de Katmandou. 3 heures, s'il y a un arrêt petit déjeuner au curry. Nous partons pour 8 jours sur la rivière ce qui parait long au début et finalement court à l'arrivée.


Notre équipe comporte 7 touristes occidentaux (Jonas, un allemand, Michael un suisse et Illya, un russe... non, nous n'avons pas parlé politique) et 7 népalais (un ratio de 1 pour 1 garantit un bon service). 2 rafts (un pour le matériel et un pour nous) et 6 kayaks (les autres touristes et 3 népalais).

La rivière n'est pas à son niveau le plus haut, mais à un simple niveau moyen. Les rapides seront moins rapides et moins impressionnants.De quoi bien se faire mouiller cependant.

La Sun Koshi coule d'Ouest en Est et débouche dans les plaines plates du Teraï.
Lors du voyage, l'influence anglaise est manifeste : service de luxe avec thé du matin, petit déjeuner, lunch, goûter et dîner. Autant dire que l'option régime est inconcevable. Tant pis, il me faudra trouver un autre prétexte. 

La table du petit déjeuner. Dans chaque gamelle, un plat.

Alors forcément, entre les tentes, les couverts, les assiettes, les tapis de sols, les duvets... cela fait un matériel assez lourd et important à charger et décharger chaque jour.

Allez, on charge le raft "logistique", le seul à avoir droit aux grandes rames.
Il faut mouiller les rafts pour éviter l'explosion des boudins. Là, le raft "passagers" et nos ridicules pagaies.
Alors tout ce matériel impressionne les populations environnantes qui, bien qu'utilisant des moyens de locomotion plus sommaires, s'avèrent mieux "aquatisées" que nous.

La traversée locale de la rivière quand les ponts viennent à manquer, ohé ohé

Le kayak ? Aucun problème. D'habitude je fais du pneu de camion.

A l'arrivée, x kilomètres plus loin, ce sera le bus pendant 15 heures pour rejoindre Katmandou par la grande plaine du Teraï. Une école de patience et de contemplation. L'Inde est alors si proche.
La forêt du Teraï.





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