vendredi 25 octobre 2013

Vous arrivez à suivre ?

Récapitulons. Benoît et Hugues à la British School pour travailler dur. Patrick en montagne avec Dorian jusqu'au 3 novembre en attendant de retourner au Mera pour le travail le 9 novembre jusqu'au 15 décembre. Luc et moi, à partir de demain, en trek du côté de l'Annapurna, avec la famille Garcin, jusqu'au 4 ou 5 novembre.

Donc pas de nouvelles avant le mois prochain. :-)
Et après, des photos, des films, le dessin, l'aïkido... le retour au quotidien.

Pour rassurer les membres de la SPEW (société protectrice des enfants Wagnon), Hugues et Benoît (surtout Hugues) sont ravis d'être seuls à la maison. Ils ont prévu de décliner toutes les invitations à déjeuner ou diner des adultes pour se vautrer sereinement tous les soirs devant des navets de sciences fictions horrifiques sur grand écran en se gavant de bonbons Haribo (oui, c'est de la pub, mais c'est ce que réclame Hugues la terreur) !

Pour dire comme Hugues est navré et plongé dans l'affliction, il découche ce soir pour aller faire la fête. La mère "mais je ne peux pas te dire au revoir ? réponse du garnement "bon trek alors". Circulez ya rien à voir. A priori, il n'aura pas de problème pour quitter le nid celui-là.

jeudi 24 octobre 2013

Annual General Meeting - Board of Governors

TBS est dirigée par un board of governors. Les gouverneurs valident les orientations du principal (Dr Moore !), récupèrent les pépètes des parents, dépensent sans compter.... Les gouverneurs sont nommés (les représentants de l'ambassade britannique), élus (parents et enseignants et administrations...). Et hier avait lieu l'assemblée annuelle. En brave mère de famille je m'y suis rendue (il fallait voter aussi mais ça, je n'ai pas fait).

J'ai retenu trois des quatre priorités de l'école (car je les ai trouvées rigolotes) :
  1. obtenir un statut juridique pour l'école (et oui, l'école existe depuis trente ans mais n'a pas de statut juridique véritable) et payer les taxes (ben oui pas de statut = pas d'impôts ; pas d'impôts = pas de statut)
  2. mettre en œuvre le déménagement (les parents sont invités à visiter le nouveau site, à perpète les alouettes : la terre est acquise mais ils ne peuvent pas construire tant qu'il n'y a pas de statut juridique)
  3. obtenir des visas pour leurs profs expatriés (ben oui pas de statut pour l'école donc pas de statut pour les profs)
Finalement, même les britanniques ont des faiblesses cela rassure. Sinon beau speech du principal mettant en avant des décisions prises 1) dans l'intérêt des enfants 2) selon des bases chiffrées et étayées. Cela aussi m'a étonnée.

Sinon balade à bicyclette hier avec les Garcins dans la campagne de KTM, à 7 km de la ville, en direction de little Kokhana et de Bungamati. Pour Michel et Michou, nous avons croisé Kishor (le guide népalais parlant français). Il va bien, il était avec un groupe.

Les travaux des champs battent leur plein : c'est la récolte du riz.

Séparons le bon grain de l'ivraie

L’égreneuse à riz : à la force du mollet.

Sont-ils pas mignons avec leurs jolis casques ? La conduite à gauche est un challenge les premières heures.
Le temple est cerné par les nattes et le soin porté aux céréales.

 

mardi 22 octobre 2013

Images de randonnées

Une courte sélection d'image en attendant le film (pas avant novembre, ne rêvons pas !).

Un petit rappel des faits : trek de 10 jours dans le Rolwaling entre le 5 et le 15 novembre ; 8 occidentaux (+ Bertrand + Hervé + Dorian) et 4 porteurs (oui, 4, la honte) ; nuits et repas en lodge. Ah et aussi, 10 étrangers croisés en tout. On a aimé.

Alors le Rolwaling, c'est là.

Le détail de l'itinéraire.

L'itinéraire : bus jusqu'à Gongar (nuit dans un hôtel ouh là là les mots me manquent). Nuit suivante à Gongar (du mieux) ; puis Kalche (bien à part les toilettes... un peu too much pour Hervé) ; puis deux nuits à Beding (acclimatation du frangin) ; deux nuits à Na avec excursion alentours... et descente. Le temps passe vite.

En attendant le bus, le jour du départ

Le bus privé... un vrai confort avant les 10 heures de route (pour 120 ou 150 km)








Bagages dans les rues de Kathmandu

Mais si, ça passe ! Pas de problème.

Départ de Gongar, les herbes nourriront les bêtes
Montée à Simigaon


Le monastère de Simigaon respecte les canons classiques.

L'un des attraits principaux du trek pour les enfants : les parties de carte.
Porte en "inox" ferraille : toilettes et douches (à droite). Eau chaude aléatoire :-)

Berceau portable
Traversée de passerelle... certains ne pensent qu'à s'amuser.

Beau temps sur le Gaurishankar
Jolie rivière !

Grand luxe : des panneaux indicateurs.
Le trek : un sentier, des marcheurs, des porteurs, des drapeaux à prières.
A Na, en attendant le repas du soir, la doudoune est de rigueur

Dal bhat au lodge. Confort sherpa.

Lecture attentive des cartes

Sous surveillance


Transport d'eau

Le Dudh Pokhari (le lac de lait)

cairns locaux

Joli point de vue non
Pluie à la descente : nous recommandons le parapluie



Arrivée à Gongar sous un temps... bizarre bizarre

lundi 21 octobre 2013

Jeu électoral

Le 19 novembre, les népalais font voter pour leur deuxième assemblée constituante. Ben oui, la première n'a pas réussi à écrire une constitution ; ils essayent une seconde fois. Un "gros" parti a déjà décidé de boycotter et de perturber les élections, un parti maoïste. Mais il y a d'autres partis maoïstes.

Le débat porte surtout sur la structure : fédéralisme régional ou fédéralisme ethnique ou mélange des deux. A priori, il y a 136 partis pour six cents et quelques sièges. Les népalais auront des grands bulletins de vote. A ce propos, voilà un petit jeu bien innocent... inspiré par les affiches trouvées dans les rues de Katmandou (n'hésitez pas à grossir les photos) :

Les vignettes au bas de cette affiche expliquent les erreurs à ne pas faire lors du vote. Indiquez les erreurs commises. svp.

Pas de devinette pour celle-ci : on voit juste les futurs députés se diriger vers l'assemblée (un beau bâtiment où Hugues voulait habiter l'an dernier)

Alors alors, qui peut commenter cette image ? Quel est le message ?

vendredi 18 octobre 2013

Watch out

Une fois n'est pas coutume, une traduction d'un encart du Nepali Times s'impose. "Watch out" se traduit grosso modo (des expertes sont aux aguets) par "attention" ou "avise" en français.

Les principaux centre commerciaux seront fermés durant les fêtes de Dasain. Remplir votre réfrigérateur avec au moins une semaine de provisions est une bonne idée. Ne vous embêtez pas à chercher des produits et du pain frais pendant cette période car boulangeries, fromagers et épiceries demeureront fermés.
Quasiment tous les restaurants seront fermés entre le 12 et le 14 octobre donc appeler votre restaurant favori avant de vous y rendre est une bonne idée. Le service de livraison à domicile foodmandu sera également fermé du 12 au 16 inclus. 
Rappelons tout de même que le mois d'octobre est un des mois les plus fréquentés par les touristes mais, dans la vallée (à l'exception du quartier de Thamel, très touristique), les fêtes priment.

Nous l'avons constatés le soir de notre retour. Frigo vide, les pizzas s'imposent. Impossible de joindre notre fournisseur préféré.. Nous avons joué la sécurité en y allant à patounes (nous n'avions pas lu le journal...). Ville noire (à 8 heures du soir), pas un véhicule, des contrôles policiers, tous les restaurants fermés... à l'exception du roadhouse. Les pizzas étaient très bonnes, merci. Mais on a bien cru devoir manger des pâtes à rien.

Visites du golden temple de Patan, petites lampes à ghee, le beurre clarifié.

Et oui, c'est un temple, avec des Dieux et des Déesses... mais un temple bouddhistes, moulin à prières

Dans le cadre de Dasain, une grande marche rassemble les habitants de Patan et KTM : 28 heures de marches, autour de Patan et KTM,  de temple en temple. Des panières devant ces derniers, permet aux marcheurs de déposer leur offrande (oui dans chaque temple !) pour les Dieux. La rue est encore en travaux mais les dames sont en sandales.
 

jeudi 17 octobre 2013

De retour...

Superbe région que le Rolwaling où nous venons de passer 10 jours de trek. Quand je dis "nous", j'exclus Dorian et Patrick qui explorent encore la région pendant 2 semaines. Pour l'instant, la queue du typhon (celui qui a arrosé l'Est de l'Inde) leur a déversé 2 mètres de neige sur leur tente.

Patrick aime bien pelleter mais là, tracer pendant 12 heures, pour redescendre 600 mètres de dénivelée, il a trouvé que cela faisait beaucoup. Maintenant, le temps est revenu au beau donc tout va bien.

Nous, avec Bertrand et Hervé, nous visitons la vallée de Katmandou.  Pour le film et les photos du trek, il faudra attendre un peu.

Pour patienter, quelques statistiques et un résumé d'un article de journal (le Nepali Times)
Fréquentation annuelle des massifs en nombre de trekkers
Sur 800 000 touristes, le journal déplore que seulement 105 000 font des treks (là déjà, il y a un souci car si on additionne les chiffres par région, on en trouve bien plus). L'article s'émeut aussi du faible prix payé par les trekkers (dû à la concurrence des 2000 agences locales) et souhaite le développement d'un touriste plus qualitatif comme au Bhoutan (au Bhoutan, il faut une dépense de 100 dollars par jour par personne + un permis). Il prend l'exemple sur une agence - qui a tout de même 50 clients par an, donc grosse l'agence - qui, comble du luxe, propose de la soupe à la tomate le soir avec des vrais croutons ! ça c'est de l'innovation !

Mon constat : soit l'article est une vaste blague, soit ils ne sont pas sortis de l'auberge... En tous les cas, la tendance est claire, les officiels du pays souhaitent une augmentation des dépenses par touriste. Le pays est encore bon marché mais pas sûre qu'il le reste encore longtemps. Il possède les plus hautes montagnes du monde et ils vont le faire payer de plus en plus... 

vendredi 4 octobre 2013

Les manques...

J'aurai pu chercher sur Internet, d'ailleurs je l'ai fait, pour trouver la liste des produits qui nous manquent le plus. Mais finalement, je me suis inspirée de nos dernières commandes (hein Bertrand et Hervé ?). On peut faire trois listes, celle des enfants et celle des parents... et la commune.

Les enfants

  • du nutella (par pot de 5 kg svp, c'est Hugues qui le dit)
  • des bonbons haribo (pour la marque, c'est Hugues aussi !) mais aussi les carambars (avec les bonnes blagues !)
  • du chocolat au lait (là, c'est Luc)
  • du miel de Provence ou du Vercors (là aussi, c'est Luc)
  • le sirop de menthe et l'anthésite (ahhh l'anthésite)
  • des jeux de xbox (je crois bien que c'est la xbox...) ; les piratés d'ici ne fonctionnent pas sur leur console et je sature de les voir jouer à Call of Duty (un horrible de jeu où ils se trucident... avec gouttes de sang et giclées d'hémoglobines... beuark)

Les parents

  • du fromage bleu qui pue
  • la presse française (Vertical d'un côté, L'express et Le point de l'autre mais aussi Closer et Gala même s'ils ne l'avoueront jamais)
  • des herbes de Provence
  • du gros sel de la Baleine (pas à chaque venue svp)
  • du chocolat noir (ici, il n'est pas bon)
  • du foie gras (miam !)
  • du vrai bon pastis (là aussi, pas à chaque fois) celui du tonton de Provence
  • du vin français bon (mais c'est très vite bu)
  • des livres mais attention, on est difficile...
  • les capsules nespresso (trop bon quand il y a du chocolat ET du courant)

La famille entière

  • du saucisson
  • du jambon cru
  • du fromage au lait cru, du comté, de l'emmental, du chèvre, du gruyère, du beaufort... rhaaaaa lovely
  • les yaourts aux fruits ! c'est intransportable mais cela fait rêver. Ou alors les vrais croissants !

Et parfois, il y a des choses ésotériques comme des sacs poubelles... ou de la purée que l'on ne trouve pas à katmandou en ce moment (idem pour la semoule).

N'hésitez pas à commenter s'il manque des choses... Allez, des photos qui n'ont rien à voir.

Le tailleur de jean en sa boutique. Machine d'époque.

Retour de mousson, il pleut, les rickshaws se couvrent.

Demain départ en trek, il faut prévoir des pépettes pour payer porteurs, lodges et repas... la plus grosse coupure est de 1000 roupies, soit 7 euros... pour 30 jours de montagne pour Patrick, il faut prévoir les liasses. Non, ils ne prennent pas la carte bleue. Ni les chèques. Ni les dollars. Ni les euros. "pas le choix alors ?" "non, pas le choix."



mercredi 2 octobre 2013

Le casse-tête de Dashain

http://www.explorehimalaya.com/gallery/festivals/dashain/ping.jpg
Dashain est le plus grand festival du Népal, fêté partout où l'on croise des népalais (beaucoup d'endroits). Les népalais adorent ce festival car :
  • ce sont 10 jours de fête et de vacances (même le prof de Taekwondo va aller voir sa famille dans le Teraï)
  • ce sont des achats en masse, il s'agit d'acheter des vêtements pour toute la famille (à l'exception de soi-même). Dans les familles démunies, on achète des vêtements pour les seuls enfants.
  • les népalais mangent beaucoup lors du festival : viande, douceurs, fruits. Le prix des chèvres, la viande la plus recherchée, s'envole (compter 15 000 roupies pour la bête vivante). Elles seront sacrifiés lors de puja, dans les temples, puis débitées et cuisinées par les familles qui les dégusteront pendant deux à trois jours de fête

http://api.ning.com/files/1gRQLp9Fu14dZpkNLOD9CRG*J2yNcB4YPq-7jsheUZhclnI7v3tXiPuSgzqPLliMVw3JhgSS2jKMGNSSLM6OHye8RZ7-QiWY/Nepal2009186.JPG
  • les grandes transhumances vont vider Katmandou : chacun retourne dans sa famille pour recevoir sa Tika (bénédiction des plus âgés pour les plus jeunes) et marquer son respect aux anciens. Lors des pujas dans les temples, des offrandes en billet sont faites en billets de 2, 5,10, et 25 roupies. Les banques peuvent vite être en rupture de petits billets (et en plus elles ferment :-) ). Il peut y avoir aussi des dons d'argent dans les familles.
  • les cerfs-volant emplissent le ciel des villes : combats, vols libres... enfants et adultes s’agglutinent sur les terrasses pour faire voler leurs cerfs-volant de plastique ou de papier.
  • Le grand nettoyage et la décoration des maisons. Tout doit être propre, repeint de neuf, des lumières sont installées... c'est le nettoyage de printemps et Noël en même temps pour les maisons. Nos proprios ont désherbé l'allée, fait tailler tous les arbres, tout doit être propre et joli pour les voisins. C'est le nettoyage aussi des individus, au moins spirituellement, puisqu'ils envahissent les temples pour se purifier lors de multiples pujas.
http://ecs.com.np/fckimage/image/Oct2010/cover_story/02.jpg 

  •  le jeu, bien qu'interdit, se répand sur la ville... partout on voit des cartes, de l'argent qui passe de main en main... Et attention, le jeu, ici, c'est très sérieux ! Il faut gagner absolument. Ils ne jouent pas franchement dans la bonne humeur, c'est plutôt enfiévré et passionné.
  • les villes organisent des fêtes, des animations... des balançoires traditionnelles en bambou ou en bois sont installées... ou alors des sortes de grandes roues en bois, grinçantes et branlantes...
http://love4nepal.blog.com/files/2009/09/8733_153661318522_122146418522_3441025_7851854_n.jpg
 Mais voilà, c'est pas tout ça, mais il faut de l'argent pour toutes ces dépenses. Chaque personne attend son bonus ! Le gouvernement en verse un, les entreprises privées de plus en plus et les étrangers sont également sollicités.

La règle non écrite veut que le bonus représente un mois de salaire pour un salarié ayant effectué un an de travail (sinon makash mais courage pour l'appliquer !).

Donc, je suis prête : avec son salaire, j'ai versé son bonus à la didi. Laquelle m'a demandé si j'avais pensé à l'argent des vêtements. Oups. Vite, je rajoute 2000 roupies (je me suis fait eu !).

Le lendemain, la didi me dit que le jardinier est là. Ah très bien. Il attend son bonus de Dashain. Ah ? Mais je ne le paye pas directement, je paye les proprios. A qui verser le bonus alors ? Il va falloir que je croise les proprios.

Ce matin, incroyable, la chariotte des poubelles passe à 8h30 au lieu de 14 heures habituellement. Je me précipite pour sortir nos sacs poubelles malodorants. Et là, le poubelleur tout sourire "bonus dashain ?". Affolement, coup de fil précipité à Raphaëlle, la fille de Catherine pour savoir combien donner. Là aussi, c'est un mois de "poubelle", comme si je m'en rappelle. Donc j'ai donné 500 ce qui doit être le double de la normale.

Je crois que là, j'ai fait le tour, non, il doit y avoir encore le baï (le boy au Kenya) de la maison d'à côté... Voilà pourquoi il est bon de limiter le nombre d'employés :-)

Pour les touristes, c'est aussi l'occasion d'amener des vêtements neufs pour les enfants des orphelinats. Cela sera toujours très apprécié.







Permis de trek et permis pour les sommets du Népal

Il doit y avoir une formation spécifique proposée par le ministère de l'éducation népalais. Pour se retrouver dans la législation des différentes régions et sommets, il faut jongler entre les informations contradictoires des agences (sauf celle de Catherine :-) ). Surtout quand on pratique le hors piste (entendre le hors sentiers battus).

Tout d'abord, pour les trekkeurs, randonneurs lambdas, il faut prendre un Tims (trekker's information management system). Un joli document que l'on se procure à Katmandou, à Pokhara et des fois sur les parcours. Il faut deux photos et des roupies. Sauf si vous avez un permis de résident, plus diverses autres exceptions. Mais cela dépend aussi du trek que vous voulez faire : certaines zones sont ouvertes aux trekkers individuels (c'est à dire que vous avez le droit d'aller chercher vous-même votre tims), d'autres aux trekkers uniquement par agence (et là, c'est l'agence qui va les chercher, La liste avec agence est là.). Pour d'autres zones, vous n'avez pas le droit d'y aller.

Doko de porteur ou sac à dos de trekker, faites votre choix
 Bien évidement, les prix varient d'un trek à l'autre et d'une année sur l'autre, sinon, ce serait trop simple. Ils s'étalent de 2000 roupies à plus de 500 dollars pour 10 jours comme pour le mustang (+50 dollars par journée supplémentaire.... mais c'est très beau).

Ensuite pour les trekkeurs sur neige (cela existe). Ils peuvent vouloir gravir des petits sommets faciles appelés trekking peak. Trois catégories là-aussi, les interdits, ceux de catégorie A (à 500 dollars le permis pour 5 personnes) et ceux de catégorie B (à 350 dollars pour 5 personnes). La liste est établie par la NMA, Népal Mountaineering Association. La liste est là.

Enfin, vous avez les sommets d'expédition, classés par altitude avec un traitement de faveur pour l'Everest (ce qui veut dire que c'est plus cher !). Pour chaque sommet, il existe trois prix, du plus cher au moins cher, printemps, automne et été/ hiver (la mousson). Les écarts vont du simple au quart.

Hugues et Luc en rando ; derrière un sommet... d'expédition car à plus de 6000 mètres (peut être ?)

Pour les sommets de trek ou d'expédition, une caution poubelle est demandée. Elle est remboursée si vous avez bien fait remplir votre papier dans une cahute adéquate dans la montagne...

Je ne sais pas si une telle politique est maligne ou non... D'un côté, cela oblige à passer par une agence tant cela semble compliqué et aléatoire ; de l'autre, cela donne parfois l'impression d'être racketté. Ils ont des belles montagnes, le savent et le font payer. Le sens du commerce ? :-)