dimanche 9 février 2014

Le sens de la svastika

Lors des élections népalaises, les svastikas ont fleuri sur les affiches, les prospectifs et même les tampons de vote. Pas offusquée pour deux sous, je savais que la Bonne Svastikas tournait dans un sens ; la mauvaise dans l'autre. Eh non, tout faux ! Les deux tournent dans le même sens. Mince, zut, crotte de bique.

Même ça, c'est pas vrai.  Seul le cercle rouge autour distingue le Mal du Bien.
C'est ballot. Les népalais aiment leur svastikas. C'est un dérivé du mot sanscrit svati (bien-être). Pour les très très vieux aryens, avant les nazis, la svastika était exhibée dans les maisons, sur les murs, au fronton des portes pour attirer l'attention de la déesse Lakhsmi (déesse de la richesse) et par la même, la bonne fortune. A Katmandou, tous les joailliers, bijoutiers et marchands d'or en apposent à côté de leur échoppe.

Plus gênant encore, c'est un prénom féminin courant. Est-ce que cela gêne pour obtenir un visa en Europe ? Aucune idée.

Week-end sportif. Vélo de feignasses samedi : montée en camionnettes (sauf pour Patrick) jusqu'à Kakani et descente paisible (ya quand même eu de la montée !). JO dimanche pour la descente (rigolo, nous n'avons pas vu le premier français, Tata TV a préféré passer un écran de pub... pas gentil ça), le slopstyle et le skiathlon (bien les ch'tiots français, bien... on a vibré avec Luc et Hugues). Benoît et Patrick nous ont délaissé pour l'escalade. Tant pis pour eux, nous ne leur avons RIEN raconté. Non mais !


De retour des courses : chaque moto est équipée de picots de transport, pour les sacs plastiques.

Préparation psychologique du Luc. 

Vue supportable sur le Manaslu et l'Anapurna depuis Kakani.

Pas de vélo sans pause thé. Cela permet aussi de réviser les sommets (je souffle, les Ganesh Himal)


J'ai supprimé la photo du Langtang pour montrer le Rolwaling. Après, ça fait trop. ça lasse.

Luc se réveille.

Première pause pique-nique, on sera délogé par une meute de jeunes écoliers en randonnée scolaire.

Appréciez le style ! Luc, Patrick (pas de casque !) et Fanny, sa stagiaire.

Vue côté cuvette : les champs sont bien verts. Le riz sera bientôt récolté. A nouveau.

Photo d'art... nan, j' rigole. Test de fonctions de l'appareil.

Les cailloux ronds, c'est pénible à la montée et à la descente. Cela n'empêche pas les motos et les scooters de passer.

On se rapproche de la ville. Premières maisons. Encore rural.

Juste au dessus, j'ai expérimenté le saut de guidon. Même pas mal.

Pour voir les JO, j'ai écumé tous les sites Internet pour trouver un bar retransmettant l'événement. On a trouvé notre bonheur à côté de la maison. Ouvert depuis un mois, le bar retransmet normalement du foot (comme tous les autres) et du cricket (beuark). Mais en journée, il accepte les JO. Le lieu est flambant neuf. Bientôt (4 à 6 mois, c'est à dire dans un an), il y aura aussi une salle avec des PS3 (pour les sportifs en consoles), des billards, des salons. Pour l'instant, 3 grandes télés, un immense vidéoprojecteur et un baby foot. Les enfants ont perdu la balle. Au premier match. Balèze.

En journée, le vidéoprojecteur a une image un peu pâle. Mais il y a  la TV dessous alors on s'en fiche.



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