Demain, je commence une cure de détox, à Internet, aux mails, aux engins modernes. Sauf le portable. Pour que la cure soit vraiment efficace, je pars m'isoler, loin, à Pokhara. Et je vais me noyer dans une activité, l'apprentissage de la moto. Je me vois déjà les cheveux au vent (malgré le casque), la moue boudeuse, les lunettes rondes et le gilet en peau de mouton. Pied total.
Retour lundi après-midi. Les enfants sont vraiment contents de se retrouver tous seuls, sans leurs parents avec une liberté totale pour inviter leurs copains, faire la bringue... Je leur laisse malgré tout des numéros d'urgence.
Alors, avant de couper avec les technologies modernes, un compte rendu rapide de la situation locale.
Vaches et deuil
Ce matin, lors de ma tournée de course, sur la grande avenue de Patan, j'ai croisé des vaches, nonchalantes, au milieu de la chaussée. Et j'ai pensé au billet d'hier... sans doute un résidu de deuil.
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Circulation habituelle sur le grand boulevard... |
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et, là, placides, des bestioles... |
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ben non, le trafic ne les dérange pas ! |
Gros temps sur les scientifiques
Appel téléphonique de Patrick ce matin. Après leurs déboires de véhicules (trois heures à attendre une jeep pour les derniers kilomètres), des déboires de santé (giardiase pour Vincent et Philippe) et un souci pour trouver un dernier porteur. Hier ils n'ont marché que trois heures et deux longues journées les attendaient, aujourd'hui et demain. Patrick a refait le plein de médicaments à l’hôpital du coin. Autre mauvaise nouvelle, le temps n'est pas fameux, de la pluie tous les jours en fin de journée donc de la neige en altitude... relativement basse.
On croise les doigts pour que cela s'améliore sinon la mission va s'allonger.
Jean qui pleure et Jean qui rit
Benoît n'a pas été élu Headmaster, préfet. Ce sont ses deux copains qui prennent le poste. Sans doute une préparation insuffisante, plus du stress au moment de se présenter face à toute l'école... et aussi les bonnes prestations des autres personnes.
Bonne nouvelle, j'ai fini la relecture du livre non encore paru d'Henri Sigayret. Ouf. Bon, des corrections un peu grosses mailles au milieu du livre quand même. J'en retire une énorme admiration pour les relecteurs de livre dans les maisons d'édition. Ce sont des héros, je ne vois que ça. Et, moi, je peux partir à Pokhara l'esprit tranquille :-)
Sans oublier les moustiques collés sur les dents :-)
RépondreSupprimermais non, la moue boudeuse, c'est bouche fermée. Un peu d'attention siouplait!
SupprimerMaria
Au final, c'est Bertrand qui a gagné... comme j'avais le sourire aux lèvres, les vils moustiques en ont profité. J'ai loupé la moue boudeuse.
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