mardi 1 avril 2014

Vroom Vroom days in Pokhara

 

De gauche à droite : Matt (sur MA moto), moi, Mike et John.

 Highway to Pokhara

Pour se rendre à Pokhara, à 200km de Katmandou, plusieurs solutions existent,  plus ou moins longues, plus ou moins coûteuses et plus ou moins dangereuses.
La plus rapide, sûre mais onéreuse est l'avion : 30 minutes de vol, 120$ dollars avant négociation. Les népalais payent moins (j'ai entendu parler de 25$) ; pour nous, il est possible de trouver des vols à 70$. En privilégiant les vols du matin (tôt le matin), la vue sur les montagnes peut être splendide : l'avion longe le massif des Ganesh, du Manaslu et celui de l'Annapurna.
Le mode de transport que je privilégie en ce moment est le "tourist bus" : 650 roupies (6,50$) mais 7h30 de trajet. Oui la moyenne horaire est pas terrible. La highway est en travaux, elle tournicote sans cesse et c'est l'axe unique d'approvisionnement de Katmandou en denrées : trafic incessant de camions et de bus qui peinent à se croiser.
Travaux sur l'autoroute, cela ralentit le trafic.
Les autres modes possibles sont d'une part les bus locaux (quasi gratuits - non, je blague - mais bondés et assez "trompe-la-mort") et les mini-bus (un peu plus chers mais aux chauffeurs aussi fous que ceux des bus locaux ; les passagers népalais des mini-bus sont assez souvent malades lors du trajet, l'aide chauffeur leur donne alors des sacs en plastique qui seront négligemment jetés ensuite par la fenêtre, j'ai pas d'image...) et d'autre part les modes de transport plus personnels (sa propre moto, son propre véhicule ou la location d'un véhicule avec chauffeur). Conduire son propre véhicule ici est exténuant : vigilance de tous les instants indispensables pour doubler, éviter les nids de poule, se protéger des autres conducteurs... Au final, le gain de temps n'est pas énorme. Une heure au mieux sur l'ensemble du trajet.

Tout au long du trajet, les restaurants et bouis-bouis se succèdent. On trouve même du poisson. Après, chacun fait ce qu'il veut :-)
Poissons frais.

A la descente du bus, les rabatteurs d'hôtels et guesthouses sont là, mais ne sont pas pénibles... moins que les chauffeurs de taxi. La concurrence est forte à Pokharaet la pression se porte sur les touristes. Mais, voilà, c'est pas tout cela, place à la moto.
Tournicotis, tournicotons dans la vallée de Pokhara

Pet-pet-pet-pet-pet

Ce sont des Yamaha RX que nous (John USA, Mike Australie et moi) avons chevauché les deux premiers jours sous le regard attentif de Matt (Australie) d'Hearts and Tears. Au programme, les grands basiques : embrayage, passage des vitesses, slalom à vitesse réduite, démarrage en côte, freinages, descentes, enchainements des virages ... et longue randonnée dans la campagne. Peut on dire randonnée pour la moto ? Ces motos sont de vraies pétrolettes... des pauvres français en camping car se trouvant à côté du terrain d'entrainement ont terminé saoulés... oups, sorry.

Le camping car est vraiment sur le terrain d'entrainement, pas de chance.

Plop-plop-plop-plop

MA moto, je ne l'ai pas faite tomber ... j'étais fière.
La marque Royal Enfield est originellement anglaise mais fut rachetée par les indiens au lendemain de la seconde guerre mondiale. Leur bruit de moteur est caractéristique : un gros moteur 4 temps dont le bruit me rappelle celui des bateaux master craft (pour le ski nautique). Marque rustique qui demande beaucoup de réglages et un peu d'apprentissage : les vitesses sont à l'envers des motos classiques (à droite avec la 1ère en haut pour les connaisseurs). J'ai beaucoup freiné en changeant de vitesse... c'est embêtant.
Joli temps non ?
Mais quelle belle promenade ensuite sur la crête qui domine le lac. Une piste tranquille au milieu de villages traditionnels, des gamins surexcités saluant notre passage.

Après, j'étais triste, il a fallu rendre la moto. Snif.

Au fait, pour les médisants, malgré ma taille, mes pieds touchaient par terre... le siège était rabaissé. Na !


Allez, le jeu du jour : pourquoi le club de moto s'appelle-t-il Hearts and Tears (cœurs et larmes) ?









1 commentaire:

  1. Et un stage de danse, la prochaine fois, ma chère belle sœur ? ;-)
    Bonnes vacances à tous, et félicitations aux garçons pour leurs prouesses à l'école !
    Domie

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Merci pour ce commentaire. Vous lire nous enthousiasme, nous réjouit et nous émeut. Si, si, si. Je les attends avec hâte à chaque fois.