dimanche 15 septembre 2013

Larcha trek

Mid-term pour les enfants à l'école : objectif sortir de Katmandou pour trouver de l'air frais et de la tranquillité. C'est une demande des trois garçons. Sauf que... Benoît n'est pas venu. Compétition de natation. C'est à quatre que nous sommes partis en jeep sur la route de la frontière chinoise. Patrick avait repéré un lac accessible à pied, à 4300 mètres d'altitude. Ville de départ Larcha. Ci-dessous la carte au 50 000e (1cm = 500 m) avec en jaune le trajet du 1er jour, en rose le second et en bleu le troisième.

Le périple
Bilan du trek, nous n'avons pas été embêté du tout par les autochtones. Il est possible de camper sans avoir 30 personnes autour, nous en avons maintenant la preuve. Pour cela, il suffit de régulièrement perdre la sente, de fendre les champs de sangsues (je les hais ces bestioles) et de suivre au plus près les crêtes très raides.

La distance totale parcourue a été assez faible. 800 mètres de dénivelée le 1er et le second jour, ce qui suffit à créer des courbatures d'enfer le troisième jour après la redescente. On a aussi réalisé qu'une piste permettait d'éliminer une grosse partie de la montée... toujours le fameux troisième jour. Mais nous n'aurions pas pu faire une boucle alors...

En revanche, trêve de moqueries,  un vrai bonheur de calme et un superbe paysage.

Campement du premier soir, vue dégagée sur les collines alentours.

Moins d'arbres, il est temps de faire une pause.

Montée au milieu des arbres, c'est raide et peu tracé.

A vol d'oiseau, nous sommes à 60 km max de KTM. En voiture, mieux vaut compter 4 heures.

Une fontaine tibétaine à la redescente.

Personne dans les bois, c'est la grande période des cultures. Tout le monde est au champ. Descente le long d'un éperon rocheux par de vertigineux escaliers (bien respirer à chaque marche et se concentrer sur ses jambes)

Biquettes stabulant l'herbe verte.

Un Luc à la tombée de la nuit. La polaire sert à lutter contre l'impression de froid après une chaude journée.

Les pieds après les attaques de sangsues. J'ai cauchemardé toute la nuit.

Fleurs. Si quelqu'un a une idée du nom...

Vache en liberté, assez incroyable ici.

Rangement après la première nuit.

Dans les sous bois.

Chef portait lourd.


Hugues pressé de rentrer et de faire ses devoirs



Nous avons aussi eu le droit à un retour en escorte, il y avait, parait-il une bandh sur le chemin "très dangereuse". Nous n'avons croisé personne à part des piétons ébahis de voir une telle débauche de moyens pour des bidesis (des étrangers).
Retour en convoi vers Kathmandu.

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