Camille Childéric nous a rendu visite l'été dernier. Je lui avais demandé un article pour le blog. Le voilà. Sans aucune censure, ni relecture (j'ai une force d'âme incroyable... je m'aime).
Népal - 10 jours avec
les Wagnons
Quand un
ptit gars de St Nizier arrive au Népal fin Juin et qu’il croise les Wagnon une
journée, avant qu’ils ne repartent comme des ministres surbookés en France, il
n’abandonne pas et remet ça ! C’est ainsi que je me suis retrouvé à passer
dix jours à Katmandou en compagnie de nos chers expatriés Népalais. C’était du
10 au 20 Aout, alors plutôt que de détailler des évènements déjà lointains, je vais vous raconter mon impression globale
de la vie au Népal. Ça pourra surement vous intéresser d’avoir un œil extérieur
plutôt que celui de la chef propagandiste Wagnoniste, dont je tairai le nom.
La vie à
Katmandou est pas toujours facile, ce n’est pas des montagnes ou du plein air
dont on profite. Il faut accepter la saleté, un boucan incessant aux abords de
la route à cause des klaxons permanents, un trafic très dense et agité, et la
position du riche touriste européen. Au début j’avais envie de m’en abriter,
puis au fur et à mesure (j’y suis passé trois fois en tout dans mon voyage) on
accepte beaucoup plus de choses. Cela reste néanmoins certainement plus
supportable pour un court passage que pour y vivre je suppose.
Alors
bien sûr c’est une raison de plus (s’il en faut) pour aller dans la nature.
C’est ce que s’empressent de faire la famille lors des temps libres, avec plus
ou moins de rechignement des enfants ! C’est dur le vélo ! C’est vrai
qu’autour de Katmandou ça monte et ça descend beaucoup, avec des pistes plutôt
raides. Les sites d’escalade sont peu nombreux et petits. Ça, c’est ce qui fait
mal à Patrick. Mais les sorties que l’on a pu faire étaient très sympas. Le vélo
permet de découvrir la vallée de Katmandou qui est très agréable dès que l’on
sort de la ville : rizières, petits villages, rencontre avec des népalais.
Tout est très vert bien entendu, c’est la mousson.
Les
activités à Katmandou ne manquent pas pour autant. Les enfants s’activent après
l’école (le système anglais c’est quand même bien : plus de cours après
15h30) en faisant du sport. Tennis, piscine, taekwondo, escalade sur mur
artificiel… Les pauvres n’ont pas autant d’amis qu’à St Nizier, et c’est plus
dur de s’en faire, s’inviter entre amis n’entre pas dans la tradition. Je dois
bien dire que c’est dur de s’adapter !
Mais le Népal
n’a pas d’intérêt que pour la montagne et les sports de plein air. J’ai
beaucoup apprécié rencontrer les Népalais. On peut facilement trouver de
l’aide, discuter (à condition qu’il parle l’anglais, ce n’est pas toujours le
cas). On rencontre souvent des gens souriants sympathiques et curieux. Les
centres historiques (les Durbar Square)
de Katmandou, Patan et surtout Bhaktapur, ainsi que les temples bouddhistes
autour de Katmandou, sont très beaux et impressionnants.
Et puis tout plein de petites
choses pleines de charme rendent le voyage des plus exotiques. Cela peut être
de faire un tour en taxi au rythme de la musique népalaise, d’aller chez le
coiffeur et se faire en prime raser la barbe et masser la tête, de manger des
mangues à n’en plus finir, de donner à manger aux singes de Swayambunath, de se
laisser guider par un sympathique indien dans les ruelles de Katmandou, de
papoter avec des vendeurs de bricoles pendant des heures, ou encore de gouter à
la cuisine népalaise, tibétaine, voire indienne.
Une anecdote, sinon c’est pas drôle :
Fait rare et étonnant, j’ai vu Patrick sur le point de renoncer à partir faire
un tour de vélo à cause d’une soirée mondaine la veille, à l’ambassade siouplé,
un peu trop arrosée. Il était même déçu que la pluie s’arrête un peu avant de
partir. Finalement on y est allé quand même, ouf. L’honneur est sauf !
Le principal but du voyage était
d’aller faire le trek du tour des Annapurnas, et ensuite aller au Ladakh en
Inde. Je vous mets quelques photos pour vous donner envie de visiter cette
région :
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Une petite népalaise au bord du chemin. |
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L’Annapurna II, presque l’unique vue que nous avons eu, à cause de la mousson. |
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Avec un groupe de jeunes moines bouddhistes qui nous ont merveilleusement
accueilli pendant deux jours. |
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Le Khang Yatze II au lever du jour.
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Des Ladakhi qui ramène des ânes dans leur village, au milieu du paysage aride
du Ladakh. |
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Une
Ladakhi qui pose pour la photo. |
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