"Retour à la vraie vie" pourrait aussi être un titre adéquat. Rien de bien grave, mais irritant.
Un Luc malade en premier lieu : pas d'école pour lui vendredi (très mal à la gorge et début de fièvre) ; puis grosse fièvre le soir et le matin et zou antibiotiques. On ne l'a pas deviné tout seul, nous avons une bible, le petit livre rouge médical de Manu Cauchy. Que le bon peuple se rassure, le soir même Luc allait mieux en chevauchant fièrement son monocycle et le lendemain il grimpait comme un fou à Hattiban (très fier d'arriver pour la première fois au sommet de la falaise).
Plus irritant, au retour d'Hattiban, avec des hommes fort crasseux - sauf Hugues qui révisait, et moi, je ne me salie JAMAIS - pénurie totale d'eau ! Mais totale, totale. Plus une goutte aux robinets, ni chaude ni froide. Pas de douche, plus de toilettes... et évidemment en pleine coupure. Il a fallu attendre 10 heures (oui, obligée de rester éveillée !) pour mettre en route la pompe et attendre 20 minutes d'avoir un minimum d'eau. Pffff. Bon, en rentrant du restaurant (où les pizzas étaient moyennes, sniff), nous avons croisé les népalais qui venaient remplir leur bidon au puits communal : tous les soirs, la ville alimente ses points d'eau et c'est une file de népalais qui viennent remplir leurs bidons. Cela calme, patienter ainsi pour remplir ses jerrycans de 20 litres, c'est franchement pire que d'attendre le retour du courant.
Oui les coupures ont repris, il faut jongler maintenant et les lessives prennent du retard. Et comme en plus, je les oublie sur la terrasse (et qu'elles captent allègrement la rosée du matin), je mets la pression sur les garçons pour qu'ils se changent le moins possible. Mais avec des ados, cela marche moyen. Pour le courant, ce n'est pas si atroce, 12 heures de coupures par jour, c'est 12 heures de courant par jour. C'est rigolo, du coup pour fixer la date d'un repas raclette avec Catherine, on regarde les horaires de coupures :-) "Ah, mercredi, on a le courant à 19 heures, cela peut aller... " "et jeudi aussi ? tu préfères quel jour finalement ?". C'est quand même mieux que "attends je regarde ce qu'il y a à la télé je ne voudrai pas rater ma chouette émission ...".
Il fait aussi assez froid dans les maisons en ce moment. Nous mettons le petit chauffage à gaz pour les petits déjeuners et repas du soir. Et les couettes sur les lits plus les duvets grand froid. Patrick a ressorti son magnifique bonnet. Ce matin, Hugues, défrisé par la température, a constaté la température bien fraiche et à décider de faire chauffer le thermomètre. Il l'a collé au chauffage au gaz et s'exclamait d'avoir ainsi dépassé les trente degrés. Comme c'est mon thermomètre, je lui ai demandé d'arrêter et de diminuer le chauffage - la pénurie de gaz approche. Patrick a surenchéri. Et là, Hugues "t'inquiètes papa, la température descend... on sera bientôt sous les 10 degrés comme tu le souhaites." Ces enfants sont des peaux de vache.
Enfin, Marc a partagé sur le nuage ses photos de Thaïlande (pour ajouter quelques pages à la BD...) et depuis deux jours, j'essaye en vain de les télécharger : débit trop lent. Malgré la fibre. Hugues met une pression d'enfer pour que je change le modem pour un plus rapide. Et en plus, il a sans doute raison...
Une note positive : la journée à Hattiban était très chouette hier. Grand beau temps, chouette compagnie même si Hugues nous a manqué (Yupta du boulot de Patrick était là avec Quentin un de ses amis anglo-chinois). Journée dans l'herbe à dominer les monastères. J'ai gribouillé-barbouillé deux croûtes pour fêter ça !
Un Luc malade en premier lieu : pas d'école pour lui vendredi (très mal à la gorge et début de fièvre) ; puis grosse fièvre le soir et le matin et zou antibiotiques. On ne l'a pas deviné tout seul, nous avons une bible, le petit livre rouge médical de Manu Cauchy. Que le bon peuple se rassure, le soir même Luc allait mieux en chevauchant fièrement son monocycle et le lendemain il grimpait comme un fou à Hattiban (très fier d'arriver pour la première fois au sommet de la falaise).
Plus irritant, au retour d'Hattiban, avec des hommes fort crasseux - sauf Hugues qui révisait, et moi, je ne me salie JAMAIS - pénurie totale d'eau ! Mais totale, totale. Plus une goutte aux robinets, ni chaude ni froide. Pas de douche, plus de toilettes... et évidemment en pleine coupure. Il a fallu attendre 10 heures (oui, obligée de rester éveillée !) pour mettre en route la pompe et attendre 20 minutes d'avoir un minimum d'eau. Pffff. Bon, en rentrant du restaurant (où les pizzas étaient moyennes, sniff), nous avons croisé les népalais qui venaient remplir leur bidon au puits communal : tous les soirs, la ville alimente ses points d'eau et c'est une file de népalais qui viennent remplir leurs bidons. Cela calme, patienter ainsi pour remplir ses jerrycans de 20 litres, c'est franchement pire que d'attendre le retour du courant.
Oui les coupures ont repris, il faut jongler maintenant et les lessives prennent du retard. Et comme en plus, je les oublie sur la terrasse (et qu'elles captent allègrement la rosée du matin), je mets la pression sur les garçons pour qu'ils se changent le moins possible. Mais avec des ados, cela marche moyen. Pour le courant, ce n'est pas si atroce, 12 heures de coupures par jour, c'est 12 heures de courant par jour. C'est rigolo, du coup pour fixer la date d'un repas raclette avec Catherine, on regarde les horaires de coupures :-) "Ah, mercredi, on a le courant à 19 heures, cela peut aller... " "et jeudi aussi ? tu préfères quel jour finalement ?". C'est quand même mieux que "attends je regarde ce qu'il y a à la télé je ne voudrai pas rater ma chouette émission ...".
Il fait aussi assez froid dans les maisons en ce moment. Nous mettons le petit chauffage à gaz pour les petits déjeuners et repas du soir. Et les couettes sur les lits plus les duvets grand froid. Patrick a ressorti son magnifique bonnet. Ce matin, Hugues, défrisé par la température, a constaté la température bien fraiche et à décider de faire chauffer le thermomètre. Il l'a collé au chauffage au gaz et s'exclamait d'avoir ainsi dépassé les trente degrés. Comme c'est mon thermomètre, je lui ai demandé d'arrêter et de diminuer le chauffage - la pénurie de gaz approche. Patrick a surenchéri. Et là, Hugues "t'inquiètes papa, la température descend... on sera bientôt sous les 10 degrés comme tu le souhaites." Ces enfants sont des peaux de vache.
Enfin, Marc a partagé sur le nuage ses photos de Thaïlande (pour ajouter quelques pages à la BD...) et depuis deux jours, j'essaye en vain de les télécharger : débit trop lent. Malgré la fibre. Hugues met une pression d'enfer pour que je change le modem pour un plus rapide. Et en plus, il a sans doute raison...
Une note positive : la journée à Hattiban était très chouette hier. Grand beau temps, chouette compagnie même si Hugues nous a manqué (Yupta du boulot de Patrick était là avec Quentin un de ses amis anglo-chinois). Journée dans l'herbe à dominer les monastères. J'ai gribouillé-barbouillé deux croûtes pour fêter ça !
coucou, he bien à côté de vos problèmes domestiques, les nôtres semblent bien minimes !!, nous on a juste des infos complétement débilitantes : entre Schumacher, Dieudonné et François qui batifole, on est en plein délire !, merci de nous ramener à le dure réalité de la vie, et à des notions bien terre à terre ! Plus grave, on a des craintes sur la foulée blanche, dans 3 jours, neige de printemps, 3 flocons annoncés, on verra bien !, bises à vous
RépondreSupprimer